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L'OTS est une réduction persistante des performances sportives. Cette diminution des performances perdure malgré une baisse de la charge d'entraînement d'au moins 2 semaines.
Ce syndrome se retrouve chez environ 9% des sportifs. Il atteint toutes les catégories de sportifs (du loisir jusqu'au haut-niveau). Les origines de ce syndrome sont multiples. L'intensité de la charge d'entraînement n'est semble t-il pas l'élément principal en cause.
Le questionnaire de la SFMES n'inclut pas d'évaluation de l'anxiété état/trait. Pourtant, une correlation semble exister entre niveau d'anxiété de performance (état) et/ou anxiété générale et le risque de survenue d'un surentraînement (Renaud, 2012, Thèse médecine générale).
Ce questionnaire simple à base de 54 questions (oui/non) permet de repérer les sujets à risque de développer un surentraînement. Les items font référence au mois qui précède ce test. Un score supérieur à 20 doit alerter sur un possible syndrome de surentraînement. Un score supérieur à 27 est signe d'un surentraînement (à confronter aux données cliniques et au score de l'HAD).
Ce questionnaire n'évalue pas le niveau d'anxiété. Aussi, il est utile de coupler ce questionnaire avec le STAI-Y de Spielberger. En médecine du sport ou en médecine générale, le motif de consultation est souvent différent d'un possible surentraînement (le surentraînement est peu conscientisé). Cette double passation (sfmes-stai) constitue un bon outil de dépistage que ce soit sur le terrain ou en consultations de soins primaires quelque soit le motif de venue.
Fatigue ou Surentraînement ? La distinction entre une fatigue prononcée et le surentraînement est délicate. On peut évoquer la fatigue à partir de 10 « oui » et surveiller l'évolution de cet état de fatigue avec ce questionnaire. Seules des évaluations répétées, confrontées à des données cliniques et/ou biologiques permettront de valider un surentraînement.
La mesure de la variabilité cardiaque au repos en fréquence respiratoire spontanée (mesure HRV en position assise et debout avec capteurs ECG) apporte un élément supplémentaire pour le dépistage et le suivi de l'OTS. Cette dernière mesure devrait idéalement faire partie des éléments de suivi systématiques des sportifs. En savoir plus.
- Pierre Renaud. Le syndrome de surentraînement et de l'anxiété : recherche d'une corrélation entre le score du questionnaire de la SFMES et le STAI. A propos d'une étude chez 100 sportifs. Sciences du Vivant [q-bio]. 2012. ⟨hal-01733601⟩